Luca De Meo a été recruté pour redresser Renault. Une mission qui implique des décisions radicales, comme celle de mettre un terme à la présence de la marque sur le segment A, celui des petites citadines, où évolue la Twingo depuis bientôt 30 ans – la première génération a vu le jour en 1993.
Le nouveau boss s’attaque donc à l’un des mythes de l’industrie automobile française lorsqu’il confie à nos confrères de Challenges que la Twingo n’aura pas de descendance. « Je considère que c’est dommage d’abandonner ce type de véhicules, mais les petites voitures thermiques vont disparaître à cause des règles du jeu européennes« , justifie-t-il. Et d’ajouter qu’avec le durcissement des normes antipollution, « ça devient très difficile de rentabiliser un modèle à essence de 3,60 mètres de long« .
Fin du partenariat avec Daimler
Une rentabilité d’autant plus difficile à atteindre que Renault et Daimler, avec sa marque smart, ont mis un terme à leur partenariat sur le segment. « On n’est pas capables de faire tout seuls un tel modèle« , regrette Luca De Meo. Pour mémoire, la Twingo III est assemblée aux côtés de la smart forfour dans l’usine Renault de Novo Mesto, en Slovénie. Or le constructeur allemand s’est désengagé du partenariat, privilégiant la piste chinoise pour sa prochaine génération de véhicules. Un accord a été officialisé avec Geely en mars 2019 pour la production des futurs smart électriques, à compter de 2022…
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